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Accroche et chapô : comment les employer et les optimiser sur Internet ?
 

 

Mon premier est une accroche, autrement dit une ou deux phrases qui complètent le titre et sont présentées exactement comme ce dernier. Mon second est un chapô, c’est-à-dire le résumé d’un article. Les deux sont optionnels en rédaction Web et ont une fonction totalement différente l’un de l’autre. À présent que leur définition est donnée, voici pourquoi et comment les employer et les optimiser !

L’accroche, complément du titre

À l’instar du titre, l’accroche doit être incitative, pour déclencher un clic. Comme elle complète le titre, elle doit être placée juste à sa suite et surtout présentée de la même façon : en gras, avec la même police, et des caractères de la même taille. Ainsi, le lecteur comprend que titre et accroche partagent la même importance éditoriale.

Quelles sont les caractéristiques d’une accroche optimisée ? Courte, elle s’étend sur deux lignes ou 10 à 17 motsmaximum. De plus, les mots clés sont placés dans le premier tiers de la première phrase. Enfin, elle est informative : elle reprend l’essentiel de l’information en répondant aux 5W et aux éventuels 2H : qui, quoi, quand, où, pourquoi, et éventuellement combien et comment ?

L’accroche donne le ton et livre le cœur de l’information, en se plaçant du point de vue de l’utilisateur. Son emploi en page d’accueil sur les sites de contenu inciterait l’internaute à scroller. Cependant, la présence ou l’absence d’accroche n’a pas d’incidence sur le fait qu’un lecteur clique ou non sur le titre.

 

Le chapô, résumé de l’article

À présent, quid du chapô ? Sur le Net, sa présence s’avère très appréciée du lecteur, bien que son absence ne soit pas déterminante dans le fait que celui-ci lise ou non l’article. En tout cas, c’est parfois le seul élément qu’il a lu. On préconise d’en rédiger un à condition que le texte compte au moins 200 mots. Sinon, c’est inutile.

Attention, le chapô n’est pas le premier paragraphe du texte ! Il compte plus ou moins 50 à 80 mots. Placé entre le titre et le début de l’article, il se distingue du reste du texte par sa mise en gras, voire en couleur. Hormis le titre et d’autres éléments structurants comme les intertitres par exemple, c’est le seul bloc de texte qui peut être entièrement en gras.

Pour le construire, appliquez la technique déjà présentée sur ce site de pyramide inversée, en insérant les mots clés au début de la première phrase, et celle des 5W en vous plaçant toujours du point de vue du lecteur.