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Titre, accroche, chapô, intertitre, liste, encadré… Comment structurer son article sur le Web ?
Différents éléments de hiérarchisation permettent de structurer son article, qu’il soit voué à être imprimé ou mis en ligne. Voyons leurs spécificités, notamment appliquées au Web.
Titre : la pièce maîtresse
Cinq fois plus lu que le reste du texte, le titre doit être identifiable, c’est-à-dire distinctif et lisible. On peut le passer en gras et/ou en couleur, et la taille de la police de caractères doit être supérieure à celle du texte courant. Un titre n’est jamais souligné, à moins qu’il ne fasse aussi office de lien hypertexte cliquable.
Sur un site classique, le titre tient au maximum en sept mots. Pourquoi ? Pour optimiser son impact : un titre court est plus percutant qu’un titre long. Positif, correct, concis, compréhensible, informatif et universel, il se libère du superflu (adjectifs, prépositions, adverbes, abréviations, sigles, acronymes, etc.). Enfin, évitez les titres tout en majuscules, moins lisibles, à moins qu’ils ne soient constitués d’un seul mot.
Accroche : le complément utile
L’accroche, non obligatoire, permet de compléter un titre et d’inciter à lire la suite. Elle peut être informative, auquel cas elle reprend l’essentiel de l’information en répondant aux 5W et aux éventuels 2H. C’est elle qui donne le ton, en se plaçant du point de vue du lecteur.
Courte, l’accroche s’étend sur deux lignes, ou dix à dix-sept mots maximum. Elle est présentée comme le titre (en gras et dans une taille de police supérieure à celle du reste du texte) et dans son prolongement.
Chapô : le résumé du texte
Synonyme de résumé de l’article, le chapô est très apprécié du lecteur, bien que son absence ne détermine pas si celui-ci lira ou non l’article. Quand il y en a un, c’est parfois le seul élément lu.
Seule partie du texte qui peut être entièrement passée en gras (voire en couleur), le chapô succède au titre et à l’éventuelle accroche, et précède l’article à proprement parler. Attention, il n’est pas synonyme de premier paragraphe du texte ! Le chapô compte plus ou moins 50 à 80 mots et n’est nécessaire que si l’article en comprend au minimum 200, voire 300.
Intertitre : le dynamiseur
L’intertitre a beaucoup de poids dans les mécanismes de lecture. Il facilite le balayage et redonne une impulsion à l’article : il motive le lecteur en perte d’attention pour continuer sa lecture.
Il est passé en gras et annonce des informations qui sont contenues dans le ou les paragraphes suivants. L’intertitre fait en général un à cinq mots et la taille de la police est supérieure d’un point à celle du texte courant.
Liste : l’astuce en plus
Pour plus de trois éléments à présenter, on peut opter pour une liste. D’autant que plus l’internaute descend dans la page, moins il lit. Pour le retenir, on peut ajouter un signe typographique devant les éléments d’une énumération. Ainsi, la liste à puces attire l’œil, allège la page et peut facilement être balayée du regard. Privilégiez la forme de puce la plus simple et la plus familière : généralement le petit rond.
La liste ne s’encombre pas d’articles en tête d’énumération, ni ne répète un même mot en début de phrase. Elle compte entre trois et sept éléments, chacun d’eux étant le plus court possible. Si votre liste contient trop de texte, structurez-la plutôt à l’aide d’intertitres. La liste numérotée est réservée à la présentation d’un processus ou à des étapes chronologiques.
Encadré : le texte complémentaire
L’encadré, texte complémentaire de celui de l’article principal, est en général placé sur le côté et toujours de façon distincte. Il peut être entouré d’un filet, avec un fond de couleur différente, par exemple.
L’encadré comporte un titre et traite d’un sujet en lien direct avec le texte principal, mais qui n’a pas pu être développé dans ce dernier.