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Ukulélé
 

 

Ah, la Polynésie, ses plages de sable fin, son horizon azur, ses jolies vahinés vêtues de jupes ondulantes, un collier de fleurs aux tons rouges et roses au cou… Si cette partie du monde s’avère très étendue — d’Hawaï à la Nouvelle-Zélande, en passant par l’Île de Pâques et Tahiti —, c’est sur l’archipel américain qu’a été popularisée une autre composante incontournable du folklore polynésien : l’ukulélé.

La première fois que j’en ai vu un, c’était dans le film Certains l’aiment chaud (de Billy Wilder, 1959), sous les doigts agiles de Marilyn Monroe interprétant « Running wild ». Apparu à la fin du XIXe siècle, cet instrument à cordes polyvalent, descendant du cavaquinho portugais, a connu ses heures de gloire pendant la première moitié du XXe siècle.

Puce sauteuse

Mais que signifie ce nom à la fois mignon et exotique ? « Ukulélé » serait le mariage de deux mots de la langue hawaiienne : uku, pour « puce », et lele, pour « sauteuse », en référence aux mouvements très rapides du poignet et des doigts, nécessaires pour en jouer.

Aujourd’hui, on compte encore de nombreux fans de cet instrument, qui se délectent sans doute des exploits du virtuose hawaiien Jake Shimabukuro, surnommé le « Jimmy Hendrix de l’ukulélé » s’il vous plaît ! Le voici interprétant avec brio « Bohemian Rhapsody », de Queen.

Quant aux amateurs européens, soyez rassurés : nul besoin de racler les fonds de tiroir pour financer un voyage à Hawaï… Il suffit de se rendre en République tchèque ! Le dixième « Czech Ukulele Festival » se tiendra à Únětice, tout près de Prague du 28 au 31 juillet prochain !